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Saiss Céréales
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Chaque propriétaire de cheval partage une ambition commune : voir son compagnon s’épanouir, rayonner de santé et exprimer tout son potentiel. Que ce soit pour la compétition, les longues balades ou simplement le plaisir d’avoir un animal heureux au pré, le secret de cette réussite réside dans un élément central et souvent sous-estimé : la ration cheval. Loin d’être une simple formalité, la composition de chaque repas est la pierre angulaire de son bien-être général, influençant sa digestion, son énergie, son mental et même la qualité de ses sabots.
Naviguer dans l’univers de la nutrition équine peut sembler complexe, voire intimidant. Entre les conseils traditionnels, la multitude d’aliments disponibles sur le marché et les spécificités de chaque animal, il est facile de se sentir perdu. Cet article a pour vocation d’être votre guide de référence. Nous allons démystifier les principes fondamentaux de la ration cheval, vous fournir des outils concrets pour l’évaluer et l’ajuster, et vous donner les clés pour devenir un expert de l’alimentation de votre propre équidé.
Avant de plonger dans le “comment”, il est essentiel de comprendre le “pourquoi”. Une ration cheval bien conçue n’est pas un luxe, mais une nécessité dictée par la physiologie unique de cet animal. Une alimentation inadaptée est la cause directe de nombreux problèmes de santé, allant des coliques aux troubles métaboliques, en passant par une baisse de performance et des problèmes de comportement.
La santé digestive est le reflet le plus immédiat de la qualité de la ration cheval. Un apport suffisant en fibres, par exemple, nourrit le microbiote intestinal et prévient les stases et les torsions. À l’inverse, un excès de céréales peut provoquer une acidose, détruire la flore bénéfique et être à l’origine de fourbures dévastatrices. Chaque choix alimentaire a une conséquence directe sur l’équilibre fragile de son système digestif.
La qualité de la ration cheval se voit à l’œil nu. Une carence en nutriments essentiels comme le zinc, le cuivre ou la biotine se traduira rapidement par une robe terne, des crins cassants et des sabots de mauvaise qualité, friables et sujets aux seimes. Un cheval en bonne santé, nourri de manière optimale, présente un poil brillant, une corne solide et élastique, et un regard vif.
L’état corporel est un autre indicateur crucial. Une ration cheval correctement ajustée permet de maintenir un score de condition corporelle idéal, où les côtes ne sont pas visibles mais facilement palpables. Un cheval trop gras risque des problèmes métaboliques comme le Syndrome Métabolique Équin (SME), tandis qu’un cheval trop maigre manquera d’énergie et de réserves pour fonctionner correctement et se défendre contre les maladies.
La performance athlétique est inextricablement liée à l’énergie fournie par l’alimentation. La ration cheval doit être méticuleusement adaptée à l’intensité du travail demandé. Un cheval de sport aura besoin d’un apport énergétique plus important et de sources d’énergie spécifiques (fibres pour l’endurance, amidon pour l’effort explosif) pour soutenir son effort, construire du muscle et récupérer efficacement.
L’influence de l’alimentation sur le comportement est également un facteur à ne jamais négliger. Un excès de sucres et d’amidon dans la ration cheval peut rendre certains individus “chauds”, nerveux et difficiles à gérer. À l’inverse, un cheval dont les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits (comme le besoin de mastiquer) peut développer des tics comportementaux comme le tic à l’appui ou l’aérophagie, signes d’un inconfort profond.
Pour élaborer une ration cheval efficace, il faut respecter son système digestif. Le cheval est un herbivore non-ruminant, conçu pour manger de petites quantités de fibres de manière quasi continue. Son estomac est très petit par rapport à sa taille, ce qui le rend incapable de gérer de gros repas riches et concentrés. La nourriture y séjourne peu de temps avant de passer dans l’intestin grêle.
C’est dans l’intestin grêle que les sucres, les protéines et les graisses sont digérés. Le véritable moteur du cheval se trouve ensuite dans le gros intestin, notamment le cæcum. Cet immense “fermenteur” abrite des milliards de micro-organismes qui dégradent les fibres (cellulose) du foin et de l’herbe pour en extraire de l’énergie sous forme d’acides gras volatils. Ignorer ce principe et baser la ration cheval sur les céréales plutôt que les fibres est la porte ouverte à de graves déséquilibres.
Une ration cheval complète et saine repose sur plusieurs piliers. Chacun joue un rôle indispensable et leur équilibre est la clé de la réussite. Omettre ou déséquilibrer l’un de ces composants aura des répercussions sur l’ensemble du système.
L’erreur la plus fréquente est de se concentrer uniquement sur le sac de granulés en oubliant que l’essentiel se trouve ailleurs. La pyramide alimentaire du cheval est claire : la base est large et constituée de fourrage, tandis que les concentrés ne représentent que le sommet, réservé à des besoins spécifiques.
Le fourrage (foin, herbe, enrubanné) n’est pas une simple “litière que l’on mange”. C’est l’aliment principal et le plus important de la ration cheval. Il doit représenter au minimum 1.5% du poids du cheval en matière sèche par jour. Pour un cheval de 500 kg, cela équivaut à au moins 7.5 à 8.5 kg de foin par jour. Idéalement, il devrait être distribué à volonté ou de manière à limiter les périodes de jeûne à moins de 4 heures.
Le rôle du fourrage est multiple. Il fournit l’énergie de base grâce à la fermentation des fibres, assure la santé du microbiote intestinal, et satisfait le besoin comportemental de mastication. Un cheval qui mastique produit de la salive, riche en bicarbonate, qui agit comme un tampon naturel contre l’acidité gastrique, prévenant ainsi l’apparition d’ulcères. La qualité du foin (sans poussière, sans moisissures, avec une bonne valeur nutritive) est donc primordiale.
Aucun nutriment n’est plus important que l’eau. Un cheval peut survivre des semaines sans nourriture, mais seulement quelques jours sans eau. Un cheval de 500 kg boit en moyenne entre 25 et 45 litres d’eau par jour, et cette quantité peut doubler en cas de forte chaleur ou de travail intense. La déshydratation affecte directement la performance et peut provoquer des bouchons œsophagiens ou des coliques d’impaction.
Il est donc impératif que le cheval ait un accès constant à une source d’eau propre et tempérée. L’abreuvoir automatique doit être vérifié quotidiennement pour s’assurer de son bon fonctionnement et de sa propreté. En parallèle, une pierre à sel (chlorure de sodium) doit toujours être mise à disposition pour compenser les pertes en sel via la transpiration et stimuler la soif.
Les aliments concentrés (granulés, floconnés, céréales brutes) sont des sources d’énergie denses. Ils ne sont pas nécessaires pour la majorité des chevaux de loisir ou à l’entretien si le fourrage est de bonne qualité. Ils deviennent pertinents lorsque les besoins énergétiques dépassent ce que le fourrage seul peut fournir : chevaux de sport, juments en lactation, poulains en croissance ou chevaux ayant des difficultés à maintenir leur état.
Le choix d’un concentré doit être réfléchi. Les aliments industriels modernes sont formulés pour être équilibrés en vitamines et minéraux, ce qui est un avantage par rapport aux céréales brutes. Il est crucial de respecter les doses recommandées par le fabricant et de fractionner les repas de concentrés en 2 ou 3 petites portions par jour pour ne pas surcharger le petit estomac du cheval. Une ration cheval trop riche en amidon est un facteur de risque majeur pour les ulcères, les coliques et la fourbure.
Même le meilleur foin du monde est souvent carencé en certains oligo-éléments essentiels comme le zinc, le cuivre, le sélénium ou l’iode. Une ration cheval basée uniquement sur du foin et de l’herbe sera donc presque toujours déséquilibrée. Le CMV est conçu pour combler ce manque et apporter l’ensemble des vitamines et minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
Le CMV est le complément le plus important à ajouter à une ration cheval de base. Il garantit que les ratios entre les minéraux, comme le ratio Calcium/Phosphore (Ca/P) ou Zinc/Cuivre (Zn/Cu), sont corrects. Un CMV de qualité, adapté à la composition de base du fourrage de votre région, est un investissement peu coûteux pour une prévention efficace de nombreux problèmes de santé.
Maintenant que les bases sont posées, passons à la pratique. Calculer une ration cheval n’est pas une science exacte réservée aux experts, mais une démarche logique qui demande de l’observation et de l’ajustement. Chaque cheval est un individu unique et sa ration doit l’être aussi.
La méthode consiste à évaluer les besoins de votre cheval, puis à y répondre en assemblant les différents piliers de l’alimentation que nous avons vus. N’oubliez jamais que le point de départ est toujours le fourrage, et non l’aliment concentré.
La première étape est de collecter des informations sur votre animal.
Une fois que vous connaissez bien votre cheval, vous pouvez estimer ses besoins. Les deux unités principales en nutrition équine française sont l’UFC (Unité Fourragère Cheval) pour l’énergie et la MADC (Matière Azotée Digestible Cheval) pour les protéines. Des tables de référence (comme celles de l’INRA) donnent les besoins journaliers en fonction du poids et du niveau de travail.
Par exemple, un cheval de 500 kg au travail léger a besoin d’environ 6.5 UFC et 450 g de MADC par jour. Ces chiffres peuvent sembler abstraits, mais ils servent de guide. La démarche consiste ensuite à calculer ce que vos aliments apportent. Un bon foin de prairie apporte en moyenne 0.5 UFC et 40 g de MADC par kilo. 10 kg de ce foin apporteront donc 5 UFC et 400 g de MADC, couvrant déjà une grande partie des besoins.
Avec les besoins en tête, vous pouvez construire la ration cheval.
Une ration cheval n’est jamais figée. La clé du succès est l’observation constante de votre cheval. Son état corporel change-t-il ? Ses crottins sont-ils bien moulés ? Est-il énergique mais calme ? Utilisez ces indicateurs pour ajuster finement les quantités, notamment celles des concentrés.
Tout changement dans la ration cheval doit être progressif. Le microbiote intestinal a besoin de temps pour s’adapter à un nouvel aliment. Une transition, que ce soit pour un nouveau foin ou un nouveau granulé, doit se faire sur une période de 7 à 15 jours, en introduisant progressivement le nouvel aliment tout en diminuant l’ancien. C’est la meilleure prévention contre les troubles digestifs.
Parfois, bien faire consiste surtout à ne pas mal faire. Voici les erreurs les plus courantes qui peuvent saboter tous vos efforts pour établir une ration cheval saine.
Élaborer et gérer la ration cheval est l’un des actes les plus fondamentaux et les plus responsables que vous puissiez accomplir pour votre compagnon. C’est un dialogue constant avec lui, où ses réactions, son état et son énergie vous guident pour faire les bons ajustements. Loin d’être une science figée, c’est un art qui allie connaissances techniques et observation attentive.
En respectant les grands principes – la primauté du fourrage, la couverture des besoins en micronutriments, l’adaptation au travail et à l’individu, et la progressivité des changements – vous mettez toutes les chances de votre côté. Vous ne faites pas que remplir sa mangeoire, vous construisez sa santé, vous soutenez ses performances et vous assurez son bien-être pour les années à venir. Une ration cheval réfléchie est la plus belle preuve d’attention que vous puissiez lui offrir.
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Q1 : Quelle est la meilleure ration pour un cheval qui ne travaille pas ? Pour un cheval à l’entretien, la ration cheval idéale se compose de foin de bonne qualité à volonté (ou au moins 1.5% de son poids), d’un accès à l’eau et d’une pierre à sel. Il est essentiel d’y ajouter un CMV pour équilibrer les apports en vitamines et oligo-éléments, car le foin seul est souvent carencé. Les aliments concentrés ne sont généralement pas nécessaires.
Q2 : Comment savoir si la ration de mon cheval est correcte ? Observez votre cheval ! Les meilleurs indicateurs sont : une note d’état corporel stable et correcte (autour de 5/9), un poil brillant, des sabots solides, des crottins bien moulés et un comportement vif mais serein. Une baisse d’énergie, un amaigrissement ou des problèmes digestifs récurrents sont des signes que la ration cheval doit être réévaluée.
Q3 : Faut-il donner des céréales (orge, avoine) à son cheval ? Les céréales sont très riches en amidon, une source d’énergie rapidement disponible mais difficile à digérer en grande quantité pour le cheval. Elles peuvent être utiles pour des chevaux de course ou de sport intense, mais pour la majorité des chevaux, les aliments industriels modernes (granulés/floconnés) sont plus sûrs car ils contiennent un amidon plus digestible et sont déjà supplémentés en minéraux et vitamines, assurant un meilleur équilibre global de la ration cheval.
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